Tech

Outre une dimension tech, ces start-up ont en commun de se pencher sur de nouvelles façons de concevoir, de partager ou d’exploiter des contenus, que ce soit en profitant des progrès technologiques ou en surfant sur des évolutions de marché. 

- VRrOOm saute dans le métaverse

Pourquoi on l’a choisie :
Parce qu’elle accompagne France Télévisions dans ses premières expérimentations du métavers.
Ce qu’elle fait : Elle crée des événements immersifs dans le métavers. Le concert virtuel de Jean-Michel Jarre, en 2020, c’est aussi elle. Pour la télévision publique, elle avait pendant les JO de Pékin reproduit le studio de l’émission Stade 2 en virtuel et les participants pouvaient y réaliser des activités (jeu de piste, bobsleigh…). Signe d’un certain succès, l’expérience vient d’être reproduite pour Roland-Garros. « Le sport et la musique sont des facteurs importants d’évangélisation des technologies immersives », souligne Louis Cacciuttolo, fondateur. Lancée en 2018, comptant une quinzaine de personnes dont six salariés et visant 1,3 million de chiffre d’affaires en 2022, la start-up discute actuellement avec un acteur de la radio.
Et demain : VRrOOm développe une plateforme qu’elle présente comme le « YouTube du métaverse » afin de permettre à ses clients créer leur propre environnement virtuel. La sortie est prévue en décembre.

Lire aussi : Les médias surfent sur la vague du web3

- Implcit ne reprendra pas de cookie publicitaire

Pourquoi on l’a choisie : Parce qu’elle est depuis avril et pour six mois accélérée par le groupe TF1 à Station F.
Ce qu’elle fait : Spécialisée dans la publicité digitale, la start-up, fondée en 2020 par Nicolas Thomas et Laurent Nicolas, codéveloppeurs par le passé de la technologie de mesure d’audience équipant toujours les panels de Nielsen et Médiamétrie, propose une alternative au cookie tiers, voué à disparaître en 2023. En s’appuyant sur les données des panels internet de Médiamétrie, elle fait des projections à l’échelle globale des internautes en déployant un modèle statistique, pour mieux identifier les pages consultées par un certain type d'utilisateurs, le tout de manière anonyme. « Nos clients sont surtout des agences et des régies », précise Laurent Nicolas. Parmi eux, Unify ou MediaSquare. Commercialisée depuis fin 2021, l’offre a déjà séduit entre dix et vingt clients.
Et demain : La société qui compte six personnes mise sur une explosion de son chiffre d’affaires en 2023.

Lire aussi : 10 marques et médias déjà entrés dans le web de demain

- Imki met l’IA au service des médias

Pourquoi on l’a choisie : Parce qu’elle fait partie des start-up spécialisées dans les images qui seront présentes à VivaTech.
Ce qu’elle fait : Elle utilise l’intelligence artificielle pour améliorer des images. Par exemple, elle a travaillé sur un projet avec l’INA pour restaurer le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort, filmé en 1981 avec les technologies de l’époque. Pour cela, elle a entraîné une IA à reconnaître l’homme politique sur des photos, ce qui a ensuite permis de reconstituer en meilleure qualité son profil dans le film. Pour les chaînes de télévision, cela pourrait permettre, entre autres cas d’usage, d’accéder à des images d’archives de meilleure qualité pour construire leurs sujets. La technologie est aussi capable de créer des deep fakes…
Et demain : Elle travaille sur le temps réel. « Nous présenterons à VivaTech un docu-fiction sur des gladiateurs imaginé pour la Ville de Nîmes, dans lequel les spectateurs pourront se voir en train d'incarner des personnages », confie Frédéric Rose, fondateur.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.