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Lorsqu’on évoque les NFTs, on a surtout en tête une nouvelle tendance qui consisterait à collectionner des JPEG pour spéculer sur leur valeur. Or derrière ces images qui font les gros titres, se cache avant tout l’énergie de véritables communautés, capables, en quelques semaines d’accomplir des actions colossales. D’où notre question, et si les marques s’inspiraient des projets nés sous l’impulsion des NFTs pour engager leurs communautés ? Et si les NFTs avaient le pouvoir de fédérer une énergie communautaire capable d’aider les marques à atteindre les objectifs de leur RSE ? La Responsabilité Sociale des Entreprises au cœur de l’action et de la communication des marques. Il est loin le temps où la RSE était un sujet uniquement corporate décorrelé des marques et de leur action en communication. Aujourd'hui, de plus en plus d’entreprises s’interrogent à raison sur leur impact environnemental ou sociétal. La RSE devient dès lors centrale dans les stratégies d’entreprise. Elle doit pouvoir joindre la parole aux actes pour mobiliser et agir concrètement au service du durable.

 

CAPTER L’ÉNERGIE MOBILISATRICE DU NFT AU SERVICE DU DURABLE

Nous avons donc d’un côté une technologie capable de fédérer et de l’autre des objectifs d’entreprise qui nécessitent une forte mobilisation collective.

Les leviers RSE des NFTs sont alors double :

 

01/ Réinventer le fundraising

A l’heure où les associations ont de plus en plus de mal à capter les dons, notamment des plus jeunes, les NFTs permettent de lever en un temps records des sommes importantes. La récente invasion de l’Ukraine par la Russie a su démontrer toute la puissance mobilisatrice des communautés NFTs. RELI3F, un projet humanitaire réunissant 27 artistes NFTs a permis de lever 1 million de dollars en 30 secondes pour venir en aide au peuple Ukrainien.

Les Pussy Riot, le groupe punk activiste russe, s’est également associé à plusieurs groupes de crypto-monnaies afin de collecter des fonds pour les groupes civils ukrainiens. $4.6M récoltés. Autre exemple récent, "Censored", l’initiative du crypto artiste Pak en faveur de Julian Assange a permis de récolter 54 millions $ en quelques jours.

 

02/ Donner de la visibilité à des causes

Vous avez sans doute remarqué ces derniers mois, les projets d’avatars NFTs : Bored Ape, Cryptopunks ou autres Cool Cats. Entre signe extérieur de richesse pour certains et sentiment d’appartenance pour d’autres ils sont une nouvelle expression de notre identité numérique.

Certains projets NFTs ont alors profité de ces nouveaux alias pour promouvoir la diversité.

On pourra citer Boss Beauties, World of Women qui visent agir sur les stéréotypes de genres et les inégalités qui en découlent pour créer des opportunités pour les femmes.

Ces projets célèbrent à la fois les femmes dans leur diversité, mettent en place des plateformes de réunion et d’action et reversent une partie de leur bénéfice à des associations.

Ces communautés adoubées par des personnalités féminines artistiques comme Eva Longoria, Reese Witherspoon, Shonda Rimes voient leurs créations exposées aux nations unies pour la journée du 8 Mars. Récemment nous avons accompagné la maison Guerlain à faire ses premiers pas dans le monde NFT avec son projet « Quand la matière devient art ». La marque qui est à la fois engagée depuis des années en faveur de la biodiversité et très impliqué sur la scène artistique a collaboré avec des artistes internationaux pour créer et vendre des NFTs aux enchères pour créer un éco jardin aux portes de Paris, dédié la biodiversité.

Alors oui, les NFTs vont continuer de défrayer la chronique dans les prochains mois avec leur lot d’abus et de dérives, mais il ne tient qu’à nous de faire rimer NFTs avec responsabilité. Pour cela il sera crucial d’en faire un outil technologique résolument tourné vers l’avenir mais aussi et surtout vers les autres.

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