Édito

[Edito] À l’heure où les acteurs économiques font grise mine en anticipant un début d’année morose, les professionnels du luxe sont 68% à être « très optimistes » ou « optimistes », selon le Luxury Trend Report 2022 de l’Ifop.

Une oasis dans le désert. En cette fin d’année ternie par la guerre en Ukraine menée par la Russie, et ses conséquences énergétiques et inflationnistes, le luxe fait figure d’exception. À l’heure où tous les acteurs économiques font grise mine en anticipant un début d’année morose, les professionnels du luxe affichent massivement un moral au beau fixe. Ils sont 68% à être « très optimistes » ou « optimistes », selon le Luxury Trend Report 2022 de l’Ifop réalisé auprès de 215 professionnels que nous dévoilons en exclusivité. Et l’espoir en de beaux lendemains pour le secteur reste préservé, malgré une baisse (−16 %) par rapport à l’euphorie de 2021.

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Un optimisme que l’on retrouve aussi dans le choix de Prisma Media de lancer la licence Harper’s Bazaar en France, en février prochain. Ou dans l’idée audacieuse du magazine Elle d’ouvrir un boutique-hôtel de 25 chambres baptisé « Maison ELLE Paris » près des Champs-Élysées. Tout comme celui du Printemps d’ouvrir à Doha ce qu’il revendique être le plus grand magasin de luxe du Moyen-Orient avec ses 40 000 mètres carrés. Il faut dire que la région continue de faire figure d’eldorado : le Moyen-Orient se distingue comme la région de croissance la plus prometteuse (85%) suivie par l’Asie du Nord (80%) ou l’Asie du Sud-Est (74%), toujours selon le Luxury Trend Report de l’Ifop.

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Finalement, la principale ombre au tableau pour plus de quatre professionnels sur dix, c’est la crise écologique planétaire.

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