#NastyWoman. Ce hashtag aura fait le tour des Etats-Unis. L’invective de Donald Trump envers sa rivale Hillary Clinton le 19 octobre, lors du 3e débat télévisé, ne sera pas passée inaperçue. Les deux candidats se livrent une bataille acharnée sur les réseaux sociaux. Et pour cause, puisque deux tiers des Américains s’informent sur ces réseaux (+50% par rapport à 2012). D’où l’omniprésence de Donald Trump, qui a publié 33 000 tweets contre 9000 pour Hillary Clinton. Désormais stratégiques dans la communication et l’exposition des candidats, les réseaux sociaux supplantent les coûteuses campagnes publicitaires d’envergure. Plus que jamais ciblées, les démarches électorales se nourrissent de datas intelligentes qui déterminent aussi le profil des électeurs indécis. Jusqu’au bout, les deux rivaux vont battre la campagne. Résultat des courses le 8 novembre.

Autre continent, autres mœurs. En France, où les enjeux électoraux font également l’actualité, l’usage des réseaux sociaux est nettement plus mesuré - pour l’instant en tout cas. Moins de dérapages en direct et des messages plus «traditionnels». Pour autant, Twitter, notamment, s’affiche comme un territoire d’expression stratégique pour les candidats, que les directeurs de campagne et de communication vont devoir préempter habilement. Selon une enquête Harris Interactive pour Twitter, 43% des internautes et 60% des Français présents sur Twitter estiment que le réseau va jouer un rôle important dans les prochaines campagnes électorales. Ils attendent des candidats qu’ils ouvrent le débat, prennent position, échangent et se montrent à l’écoute de la communauté. En espérant mieux…

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