lobbying

Stratégies a pu mesurer la réalité de la bataille d'influence à laquelle se livrent Véolia et Suez après avoir repris une dépêche AFP évoquant 10 000 suppressions d'emplois en cas de rachat de Suez par Véolia. Aussitôt, Véolia - qui maintient au son offre faite à Engie de racheter ses parts dans Suez avant le 30 septembre - a accusé son rival de mener une «politique de la terre brûlée», dixit son PDG Antoine Frérot. Pas question d'attendre pour lui plus de deux mois après l'annonce de son offre, comme le souhaite le groupe convoité, en pleine guerre juridique. «Chaque jour qui passe, Suez vend une nouvelle activité, hier c'était une activité en Suède, la veille c'était en Allemagne... Sur les 90 000 salariés de Suez, 13.000 ont été vendus depuis un mois et demi. Combien en restera-t-il à Noël ?», a-t-il demandé. Derrière cet échange de feu, Havas pour Véolia et Publicis Consultants pour Suez ainsi que DGM, Brunswick et Taddeo d'après L'Obs.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.