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Ouigo, avec son agence Rosapark, prépare les familles aux vacances d'été dans son nouveau film TV «Les souvenirs». Emprunt de nostalgie, ce film compile le meilleur des VHS de vacances de familles dans les années 80-90.

À mesure que les vacances d’été approchent, l’envie de prendre le large devient pressante. Mais en famille, ce n’est pas toujours évident. C’est pourquoi l’offre low-cost de trains Ouigo choisit ce calendrier pour communiquer sur ses billets enfants à bas prix avec un nouveau film: «Les souvenirs». «Le brief de départ, c’étaient les vacances et la famille. Et parmi toutes les idées qu’on a reçues à l’agence, ressortir les souvenirs de vacances est celle qui m’a le plus touché», confesse le directeur de la création de Rosapark Jean-François Sacco. À travers ce film d’une minute, l’agence Rosapark fait renaître les étés des années 80-90 en créant une passerelle entre les enfants qui sont devenus parents et leur progéniture. «Le brief a eu un écho auprès de Mathieu et moi car nous sommes jeunes papas. Partir en vacances avec ses parents, on sait à quel point c’est précieux», souligne le concepteur-rédacteur Dimitri Lucas. L’odeur du barbecue, les glaces dégoulinantes, les châteaux de sable, mais aussi les cahiers de vacances, les pleurs… Des souvenirs universels qui génèrent un doux sentiment de nostalgie. 

Caméra d'époque

Lors du premier visionnage, difficile de dire s’il s’agit d’une reconstitution ou de réels petits films. La magie réside dans une parfaite exécution donnant l’illusion d’une vidéo de vacances ressortie du grenier. «On a commencé le film en effectuant une grosse recherche d’images d’archives auprès de nos proches. Seules trois vidéos sont restées au montage. Le reste est de la reproduction», explique le réalisateur Ugo Mangin. L'équipe est partie pour deux jours de tournage à Montpellier, profiter de la variété des décors. «Du fait des restrictions sanitaires, nous avons séjourné dans un camping pendant trois jours », raconte Ugo Mangin.

Afin de garder l’illusion d’archive, le film a été tourné avec une caméra de l’époque, la Hi-8, et les détails autour de la typographie et des lumières ont parfaitement été respectés. «Au départ, je voulais laisser la caméra aux parents mais pour des questions juridiques, ce n’était pas possible. Du coup, j’ai capté les images en me mettant dans la peau d’un papa. J’ai tourné à l’instinct car même dans la manière de tenir la caméra, c’était très différent, ludique et excitant», ajoute le réalisateur. Mais l’illusion ne vaut rien sans les accessoires et la mode. C’est pourquoi l’agence a fait appel à une styliste fan de ces années-là, avec une garde-robe très vintage digne des meilleures fripes de Paris.

Été 89

Pour la bande-son, les créatifs auraient pu choisir un tube de l’été comme Dolce Vita de Ryan Paris ou une musique de Desireless. Finalement ce sont les notes de salsa et de merengue de la Lambada qui l’ont emporté. «La musique, c’est la voix off d’un film. Certes on ne comprend pas les paroles de la Lambada, mais on ressent une douceur de vivre, elle dit beaucoup de choses de cette époque et parle à tout le monde», tranche Jean-François Sacco. Dans une ambiance d’été 89, les enfants avaient l’impression d’être en vacances, l’équipe s'est déguisée pour les besoins de certains scènes. «Même la cliente apparaît dans la scène du bal», confesse le producteur Arthur Emorine. Attention à ne pas choper le blues du retour des vacances.

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