Making of

Fidèle à sa démarche de communication participative sans script, sans scénario, sans acteurs, la Macif et son agence Espérance-The Good Company reviennent sur les écrans le 19 décembre avec un nouveau film issu de la saga «Sans filtre».

Dans la continuité de la saga « Sans filtre » entamée avec son agence Espérance-The Good Company, l’assureur Macif revient en TV avec un quatrième volet. Un concept incarné par sa signature « La Macif, c’est vous ». Pour l’occasion, les deux entités se sont retrouvées dans le Sud, à Rognes, à quelques minutes d’Aix-en-Provence. L’emplacement du tournage s’est porté sur une maison louée à un particulier, pas pour sa vue à couper le souffle, mais pour son architecture : « Il y a deux maisons et nous voulions sciemment séparer les sociétaires de l’équipe de tournage, pour qu’ils se sentent à l’aise. Ce ne sont pas des acteurs et vous savez, une équipe de tournage, les caméras… ça peut impressionner », rappelle à juste titre le directeur de la création de l’agence The Good Company, Hadi Hassan-Helou. L’acting n’est peut-être pas leur corps de métier mais ces personnes sont toutes clientes de l’assurance La Macif. Elles sont 22 à avoir été recrutées, pour leur personnalité, mais surtout pour raconter leur relation – positive évidemment – avec leur assurance. « Même s’il s’agit du quatrième opus dans cette saga, ce type d’exercice est toujours aussi stressant. Il n’y a pas de storyboard, ni de script. On ne contrôle rien, on espère juste que la spontanéité sera bonne », confesse Hadi Hassan Helou quelques minutes avant le tournage.

C’était sans compter la magie du réalisateur Olivier Lemaire. À la fois JRI, journaliste et même sociologue, Olivier Lemaire a pris contact plusieurs fois avec les sociétaires en amont du tournage pour comprendre leur personnalité et avoir une idée des groupes qui fonctionneraient le mieux devant la caméra. « Olivier est avant tout un réalisateur de documentaires, il est très doué avec la captation des visages, il cherche les émotions, les vraies anecdotes. Comme des films portraits », ajoute Hadi Hassan-Helou. Dans la salle du retour caméra, même si la température est fraîche, l’ambiance reste chaleureuse. Avant de déclencher les caméras, les équipes règlent les derniers détails : « Son pull fait un peu trop polaire, tu ne veux pas lui trouver une veste verte ou bleue ? », « Les couleurs sont trop pastels non ? On ne peut pas trancher avec une couleur genre rouge ? ». Finalement, un vase sera ajouté en arrière-plan pour trancher. « Il faudrait peut-être commencer à tourner, ça fait 20 minutes qu’ils attendent, il ne faudrait pas qu’ils perdent de leur fraîcheur », lance Alain Dib, producteur pour la société Satellite My Love. Réunis entre quatre murs, les acteurs d’un jour doivent discuter comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Après deux heures et demie de confessions diurnes sur leurs préoccupations en matière d’assurance, le premier groupe de quatre personnes réussit haut la main sa prestation.

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Midi sonne, les corps fatigués du voyage et du réveil très matinal ont faim. Sur place, un catering local et bio a été sollicité par la société de production Satellite My Love. « À l’instar de The Good Company, toutes nos productions sont désormais pensées de manière écoresponsable grâce à l’agence conseil Secoya qui nous accompagne depuis le début. D’ailleurs nous nous sommes rendu compte après coup qu’elle accompagnait également The Good Company. Elle nous aide à trouver des alternatives et à la fin elle nous délivre un rapport qui calcule notre impact carbone », témoigne le directeur de production, Karim Bekdache. Mais à quoi ça ressemble un tournage écoresponsable ? Hormis les éco-cup et les assiettes en carton recyclé, des poubelles de tri trônent fièrement dans le jardin et les lumières du set sont 100% LED au profit de groupes électrogènes. La boîte de production a organisé des covoiturages pour les équipes techniques. Quant à l’annonceur et l’agence, ils n’ont pas pris le char à voile mais le train. Au lieu de garder les vêtements utilisés pour le stylisme, la boîte de production préfère en faire don à des associations. « Il y a encore quelque temps, proposer ce type de service aux annonceurs leur coûtait forcément plus cher mais ça l’est de moins en moins. Ça devient plus naturel et souvent c’est en accord avec les valeurs que défendent les marques », ajoute Karim Bekdache. Cette éco-conscience passe aussi par l’employabilité, avec notamment l’obligation de parité dans l’équipe et la possibilité de réinsérer des jeunes issus de mission locale.

Le déjeuner aux saveurs locales passé, les équipes, rejointes par le récemment nommé directeur de la communication de La Macif Philippe Moucherat, quittent la chaleur de la terrasse ensoleillée pour la pièce sombre des retours caméra. C’est au tour du deuxième groupe de se produire. Leur prestation satisfait l’équipe de la Macif, presque aucune retouche n’est demandée. Plus qu’un groupe à passer et la journée sera terminée. Elle enchaînera sur une seconde journée de tournage composée cette fois-ci de deux groupes de cinq personnes. En parallèle de ces films, une campagne print sera déployée et là encore, les sociétaires ont été mobilisés. Une fois leur passage caméra terminé, un photographe professionnel affrété par la production a aidé les acteurs novices à se prendre en selfie. Un amateurisme professionnalisé qui habillera les prochaines affiches de La Macif. Le tout pour une révélation au public le 19 décembre.

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