Carte blanche

Pendant longtemps, elle s'est complu dans son statut de directrice artistique free-lance. Jusqu’au jour où Marco Venturelli, président de Publicis Conseil, la convainque d’intégrer son service en tant que head of art.

Les œuvres mondes

« J’ai préféré rassembler plusieurs inspirations sous un tronc commun car si je n’en avais cité qu’une je ne serais pas allée jusqu’au bout de mon idée. Ainsi, cela peut être des livres, des chansons, des films… Des œuvres qui racontent l’universel, l’intime, d’ailleurs il y a quelques jours j’ai écouté une chanson de Bob Dylan I contain multitudes et je trouve qu’elle représente exactement cette inspiration. J’ai essayé de chercher le point commun entre ces œuvres et je me suis rendu compte qu’elles exhalaient toutes quelque chose d’universel. Comme les écrits de la journaliste à la plume universelle Joan Didion, les peintures de Greco au musée du Prado, le film iranien Un héros… Elles font partie d’un tout qui me touche et ces œuvres vont me servir de matériel pour créer au travers de ma passion qu’est l’écriture. Ça ne veut pas dire non plus que ça déclenche une salve créatrice quand je les regarde mais elles restent dans un coin de ma tête et on n’imagine pas à quel point cela peut nous marquer. »

Le jeu

« J’ai deux enfants et souvent, ils me demandent d’être spectatrice de leurs inventions fantasques. Ils sont plus dans une démarche créative, un exercice du rêve que dans le cérébral et ça fait beaucoup de bien car on peut oublier sa vie d’adulte quand on joue. Par ailleurs, lors des confinements, les jeux de société ont montré leur utilité. Dans cette période d’hibernation forcée, le jeu faisait et fait toujours partie de ce qui peut nous sortir du réel et de l’ordre de l’automatisme quotidien. Surtout quand vous avez des enfants pour vous aider à en sortir. Personnellement, j’adore les Lego et le Scrabble même si en ce moment j’ai beaucoup de travail et que cela fait un petit moment que je n’ai pas joué. »

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L’infiniment grand

« Les étoiles, l’univers, savoir qu’il y a quelque chose d’immense au-dessus de moi. Cela peut être scientifique, astrologique, ésotérique. L’univers est un des mystères les plus inspirants. J’aime bien cet aspect, ce qu’on ne peut pas voir à l’œil nu. Je m’intéresse à l’astrophysique mais je reste assez limitée dans mes connaissances puisque nos cerveaux humains ne savent pas encore tout. »

Le lion de Roccapina

« Près de la plage de Roccapina en Corse, à mi-chemin entre Bonifacio et Sartène, surplombe un énorme rocher. C’est très impressionnant. J’ai toujours aimé les éléments de la nature qui prennent des formes familières par accident. Dans ce cas présent, il s’agit d’un rocher qui ressemble à un lion alangui sur le maquis. C’est un endroit merveilleux où je me rends plusieurs fois par an, un de ces endroits où l’on peut dire non seulement "c’est chez moi", mais aussi "c’est moi". »

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