Etude

«Les salariés parlent-ils le woke ? ». Tel est l'intitulé d'une étude menée par l’Ifop pour Havas Paris, afin de mesurer la notoriété et l’adhésion des salariés du secteur privé aux différents concepts s’inscrivant dans des dynamiques identitaires. Une nette majorité de salariés indique avoir déjà entendu parler des concepts d’écriture inclusive (64%), de culture du viol (59%) et un salarié sur deux d’études de genre (53%), de racisme systémique (52%) ou de personnes racisées (51%). Le terme « Woke » s’est lui-même démocratisé, et 28% des salariés en ont déjà entendu parler aujourd’hui, soit le double des Français pour qui c’était le cas en février dernier (14%). Toutefois, cette connaissance reste parcellaire, seulement 12% à 37% des salariés affirment voir de quoi il s’agit selon les différentes notions testées. Interrogés sur le fait d’implémenter ces différentes mesures dans leur entreprise, l’ensemble des salariés du privé se montrent assez peu favorables, les scores s’échelonnant entre 23% et 40% selon les mesures testées. La proportion de salariés se disant « pas du tout favorables » à ces mesures oscille quant à elle entre 35% et 59%, preuve du caractère particulièrement clivant de ces actions dans l’opinion des salariés. Ils sont davantage favorables aux mesures relevant de l’inclusivité en termes de genre, que de celles se rapportant au caractère ethnique, et moins encore à celle concernant les critères ou revendications religieuses. 

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