Les lignes bougent dans le bon sens. Le jeunisme recule, pas par philanthropie, mais en raison des tensions rencontrées pour recruter de nouveaux collaborateurs. « Il ne faut pas se fier à la médiatisation de certaines entreprises qui privilégient exclusivement la tranche des 18-30 ans, commente Charles Chantala, senior sales director chez Indeed France. Il n’y a qu’à regarder, pour s’en convaincre, le taux d’activité des 55-64 ans n'a cessé de progresser depuis 2000.»
Transmission de compétences
« Je suis vieux mais je travaille comme un jeune conduit dans le mur, note Flavien Chantrel, responsable de contenu chez Hellowork. Que pouvez-vous apporter à l’entreprise, voilà la manière d’aborder le sujet. » Les thématiques à mettre en avant sont : le réseau déjà bien développé, l’accès au marché caché, mais aussi, comme le souligne Sabine Mota, manager chez Fed Finance, « la transmission de compétences. Et ne pas se vivre comme un senior, mais juste assumer l’expérience acquise. »
Aux yeux de Cécile Garofoli, consultante de l’Apec, « se montrer dans le mouvement de l’acquisition de compétences est un réel atout. Le démontrer via quelques expériences, comme des changements de poste, le suivi de l’évolution de l’entreprise et de ses problématiques. Être au clair sur son mode de fonctionnement, travail en autonomie par exemple. »
