Expertise
Haro sur le papier qui serait peu écologique, aurait un impact négatif sur les forêts et la biodiversité et le réchauffement climatique ! Quant à l’imprimé publicitaire, il serait le symbole de l’ère de la surconsommation. Or, ces affirmations, relèvent du mythe qu’il faut déconstruire, souligne l’imprimeur Exaprint, études à l’appui.

Comme nombre d’entre-nous vous faites sans doute partie des gens qui impriment un minimum de documents dans une préoccupation environnementale. Vous stockez donc des documents numériques en grande quantité dans votre ordinateur et, quand vous devez le partager ou que vous n’avez plus de place, sur un cloud.

Or, contrairement aux idées reçues, l’impact environnemental des communications et du stockage numérique explosent et commencent à inquiéter certains experts. Et ce, alors même que l’industrie du papier a fortement réduit ces dernières décennies son impact environnemental. « Imprimer une facture et la garder dans un classeur chez soi est finalement moins polluant que de stocker la version numérique sur le cloud », rappelle Agathe Hoffmann, responsable Marque et Communication France de l’imprimeur en ligne.

Exaprint qui souligne que de nombreux mythes erronés entourent l’utilisation du papier. Tout d’abord, le papier est l’un des matériaux qui se recycle le mieux. Les papiers et cartons à recycler constituent 54,6% des approvisionnements de l’industrie papetière européenne (source CEPI, 2019). Et, dans ce domaine, la France est l’un des meilleurs élèves du Vieux Continent et sans doute du monde. Dans l’Hexagone, le taux de recyclage s’élève à 79% (72 % pour la moyenne européenne, source Copacel, 2019).

Par ailleurs, les approvisionnements en pâte à papier proviennent très largement d’Europe (à 84 % selon le Rapport Développement Durable du CEPI, 2015) où la matière première est issue de forêts gérées, pour lesquelles le cycle de plantation, la culture et l’exploitation forestière sont soigneusement contrôlés.

Autre idée reçue : les imprimés publicitaires inciteraient à la surconsommation. Or, les études réalisées par l’Ademe ou Ipsos pour le GIE BALmetrie montrent qu’il concerne essentiellement des produits de première nécessité et que les populations visées, plus modestes, utilisent l’imprimé publicitaire essentiellement pour optimiser leur pouvoir d’achat. Parallèlement, d’autres études (cabinet Quantis pour La Poste et Mediapost) montre qu’un prospectus publicitaire a un impact climatique au moins 3 fois inférieur à celui d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux...

Enfin, « dans cette période d’incertitude post-covid, la plupart des entreprises relocalisent leurs achats pour favoriser les circuits courts et font particulièrement attention aux critères RSE de leurs prestataires », constate Agathe Hoffmann. « Exaprint, imprimeur de proximité, basé à Montpellier, et engagé dans une politique RSE ambitieuse, s’impose donc comme un prestataire privilégié pour les marques engagées dans de telles démarches. »

Pour aller plus loin sur les mythes et réalités concernant le papier : https://fr.twosides.info/

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