Expertise

Teamleader, spécialiste de la gestion du travail, poursuit son exploration du monde des agences avec la troisième saison de son podcast Agency Life. Le troisième épisode est consacré à la semaine de 4 jours. Est-elle faisable en agence ? Eléments de réponses.

Une double injonction contradictoire : de plus en plus, les salariés sont à la recherche d’une harmonie entre vie pro et vie perso. Dans le même temps, les annonceurs mettent de plus en plus de pression sur les délais et les budgets de leurs prestataires. Pour les agences, l’heure est à la réflexion sur leur mode d’organisation et sur les outils qu’elles peuvent utiliser à la fois pour économiser du temps et optimiser le travail.

C’est tout l’objet de ce troisième épisode de la saison 3 d’Agency Life, le podcast incontournable des professionnels de la communication de Teamleader, le partenaire essentiel des agences. Cette nouvelle série audio met en lumière les dessous des agences de com, offrant un aperçu des discussions en cours au sein de la scène publicitaire française. A chaque épisode, un invité se voit proposer une problématique différente autour du thème de la réinvention du travail en agence.

Pour ce troisième opus, «Le temps élastique», Grégory Pouy reçoit Mathieu Galloux (Directeur Associé chez Addiction Agency), Côme Jacobée (Président chez belazar) et Loïc Quenault (Directeur de la communication chez Pixelis). Ensemble, ils abordent le sujet de la flexibilité au travail et son importance. La question du jour : la semaine de quatre jours est-elle faisable en agence ?

Écouter le podcast

Il est parfois complexe de faire comprendre au client que tel ou tel interlocuteur ne sera pas disponible tel ou tel jour. Chez Addiction Agency, il a été décidé une règle très simple et la plus lisible possible en ne permettant que le vendredi comme jour off : «Cela change évidemment beaucoup l’organisation, mais il est important de rappeler que cela ne signifie pas de passer au 4/5e. C’est un message important à faire passer à nos clients. Nous expérimentons la semaine de 4 jours pour le bien-être de nos collaborateurs, mais aussi pour que les projets en retirent plus de bénéfices», martèle Mathieu Galloux.  

Côme Jacobée, en semaine de quatre jours depuis 2021, souligne l'importance de laisser du temps aux créatifs pour s'exprimer en dehors des projets professionnels. «Je crois fondamentalement que la vie privée doit regagner du temps sur le travail, assure-t-il. En sortant du covid, nous avons souhaité mobiliser les collaborateurs sur un temps un peu plus resserré.»

Loïc Quenault, bien que n'ayant pas encore mis en place une semaine de quatre jours, explore la notion de flexibilité en se concentrant sur les besoins individuels de ses collaborateurs. «Dans une agence, il y a une forte communauté de créatifs, et par définition, il faut laisser aux gens le temps de créer dans des contextes qui ne soient pas toujours des contextes de projets avec rémunération à la clé et deadlines», explique-t-il, citant l’exemple d’une collaboratrice également dessinatrice de bande-dessinée, dont l'organisation du temps de travail est assujetti à ces besoins de création.

Découvrir l’intégralité du podcast

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.