MAX&MOI perpétue la tradition avec son logiciel ERP
Lancée dans le giron de la Maison familiale Lederer, spécialisée depuis 1925 dans la haute fourrure, la marque de mode MAX&MOI perpétue son héritage avec des collections mixant le cachemire, le cuir, et les matières nobles, adaptées aux femmes à la recherche de l’élégance et du confort. La griffe continue de se développer toujours accompagnée de son partenaire informatique Fastmag qui sait aussi faire évoluer ses solutions logicielles en anticipant ses besoins. Alexis Lederer, directeur commercial de la maison, nous raconte cette épopée familiale.
La marque de mode MAX&MOI n’oublie pas ses racines mais sait évoluer avec son temps. Née en 2008 dans le 10e arrondissement parisien, la griffe a commencé par rendre hommage à son histoire en empruntant le prénom de son premier de cordée. Elle n’aurait, en effet, pas pu voir le jour sans l’esprit entrepreneurial de Max Lederer. Le jeune homme d'origine polonaise fonde en 1925 une pelleterie, une entreprise de coupe et assemblage des peaux et y travaille en famille. D’abord négociant, il s’oriente peu à peu vers le métier de confection et de vente de produits finis. « Mes parents ont commencé et progressivement de nouvelles matières comme les microfibres ont été intégrées aux vêtements. Nous avons continué à vendre aux détaillants multimarques et aux fourreurs et avons acquis au fil du temps une véritable expertise sur les cuirs, les cachemires, les mélanges de fourrure et de peaux de moutons », raconte Alexis Lederer, directeur commercial de la maison et petit fils de Max Lederer. MAX&MOI est née de la volonté de « créer une marque de prêt à porter qui garderait notre ADN avec de belles matières », explique le responsable qui la dirige aujourd’hui avec son frère Elie tandis qu’Emma Lederer, épouse d'Elie, intervient comme directrice artistique depuis 2018.
Une expansion rapide en France et à l'international
Dès ses débuts, la première collection qui sera présentée au salon de mode Who’s Next va rencontrer un beau succès. Le label est lancé. Le vestiaire va vite s’étoffer avec des robes, des cardigans, des pantalons et des accessoires. Rapidement une première boutique à l’enseigne voit le jour dans le 16ème arrondissement de Paris. La marque en comptabilise aujourd’hui une trentaine, majoritairement des succursales en France dans les plus belles rues de Paris et les ressorts comme Courchevel, Deauville, Cannes ou Saint-Tropez, mais aussi en Suisse, Belgique et Espagne. En novembre 2021, elle a inauguré un nouveau magasin au concept minimaliste situé rue des Saints-Pères, dans le quartier parisien de Saint Germain des Prés. Il s'agit de sa huitième adresse dans la capitale. Elle s’appuie également sur quelques franchises en Russie et en Ukraine et sur un réseau de 300 multimarques sur tous les continents et une moitié au sein de l’Hexagone.
Une marque textile au positionnement sport chic et élégant
« MAX&MOI c’est un positionnement sport chic et élégant, ce sont des articles confortables et de qualité, axés aussi sur le voyage. Notre clientèle est internationale et notre cœur de cible ce sont les femmes de 30 à 55 ans », assure Alexis Lederer. Le site de vente en ligne qui est en train de migrer vers une nouvelle version livre aussi la plupart des pays dans le monde. « Nous mutualisons tous les stocks de nos boutiques et opérons un service de ship from store. Quand une commande est effectuée en ligne, elle peut être préparée depuis une boutique et livrée à Paris et dans la petite couronne par coursier ».
L’entreprise familiale maîtrise son cœur de métier, comme sa création avec un bureau de style d’une demi-douzaine de personnes dans ses locaux parisiens. Seul le service logistique est externalisé. Le sourcing est en partie opéré en France et en Asie pour la maille, les collections en chaîne et trame, la soie et le coton. « Nous sommes dans la slow fashion avec deux collections par an, soit environ 150 références dans différentes couleurs pour l’hiver, une partie croisière avec des pulls en laine Mérinos en décembre, et 120 à 130 références pour les collections estivales », explique Alexis Lederer. Quelques outlets bien situés assurent les écoulements des stocks de fin de saison.
MAX&MOI a évolué avec le logiciel de caisse et ERP commerce Fastmag
Pour gérer ses fiches et son catalogue produits, la maison s’appuie sur le logiciel ERP commerce Fastmag. Elle a été parmi les premières à déployer cet outil informatique après avoir commencé par le logiciel Charlie, une solution sous DOS qui prenait déjà en compte les notions de tailles et de coloris et ciblait les marques de mode du Sentier. Elle avait été conçue par Serge Chelli avant que ce précurseur passionné du Web ne fonde Fastmag en imaginant un mode hébergé en mode SaaS avant l’heure. « Le logiciel Charlie était déjà une bonne solution pour notre activité de fabricant. Quand nous avons ouvert des boutiques MAX&MOI, elles ont migré sur Fastmag et la solution a grandi et évolué avec nous. Nous avons testé avec l’éditeur de nombreux nouveaux modules pour la prise de commande, la mutualisation des stocks, le pilotage de toutes les données retail et wholesale », raconte Alexis Lederer.
Des développements informatiques adaptés à la croissance de l’activité autour de leur ERP
MAX&MOI est ainsi considéré comme un client « exemplaire » pour l’éditeur car il utilise aujourd’hui 100% de ses modules. « Le logiciel répond parfaitement à nos besoins et nous avons toujours un interlocuteur pour nous répondre en cas de problème. Quand nous avons eu besoin de travailler avec des devises étrangères, Fastmag a fait les développements nécessaires, tout comme lorsqu’il s’est agi de dédoublonner les données pour disposer d’une base de données propre et exploitable. Nos attentes sont prises en compte », ajoute Alexis Lederer. Le dirigeant participe régulièrement à des ateliers pour exprimer ses besoins mais aussi faire part des irritants à résoudre. « Il est important de s’appuyer sur une solution agile et sur un éditeur capable d’anticiper les besoins comme lorsqu’ il a lancé le ticket de caisse dématérialisé à envoyer par email ».
Migration de sa plateforme e-commerce
Aujourd’hui , toutes les équipes de la création des fiches produits à la production en passant par le commercial ou la comptabilité, utilisent le logiciel ERP. « Les envois de newsletters par e-mail ou de campagnes marketing par SMS sont facilités. Nous bénéficions aussi d’un système de prise de commandes pour les professionnels et la solution est connectée via API à la plateforme BtoB Joor. Elle est aussi pluggée à notre site web, ainsi qu’à notre outil CRM », précise Alexis Lederer. La société qui a entamé une migration de sa plateforme e-commerce veut désormais aller encore plus loin dans sa stratégie omnicanal afin d’obtenir une vision de ses stocks totalement unifiée. Son site marchand lancé en 2010 pèse aujourd’hui 8 à 9% de ses ventes. « Nous avons une réelle marge de progression sur cette activité e-commerce. Nous pouvons faire plus en y consacrant aussi davantage de ressources », estime Alexis Lederer. « Nous voulons aussi à terme fluidifier les échanges entre nos différentes boutiques, pouvoir générer plus facilement des étiquettes de transport pour les envois en ship from store. Le but est de faire gagner du temps aux responsables de magasins ».
MAX&MOI s’inscrit dans la modernité
MAX&MOI continue de s’inscrire dans la modernité en restant aussi à l’écoute de sa clientèle. La griffe a réduit la part de fourrure dans ses collections d'hiver et adhère au label d'éthique et de traçabilité mis au point par la Fédération internationale de la fourrure. Elle intègre davantage de Made in France parmi ses collections avec un bon tiers de ses articles confectionnés désormais dans l’Hexagone, et elle continue de se renouveler avec de nouvelles offres. Ses leggings en cuir d'agneau disponibles dans une vingtaine de coloris sont devenus sa signature tout comme l'effet fur en laine, ou fausse fourrure.
L’objectif est de continuer à grandir sans jamais renier ses racines, d’asseoir aussi sa notoriété en communiquant davantage sur les réseaux sociaux.