Edito

« Chers annonceurs, ne coupez pas la communication ! Ensemble, préparons les événements de maintenant et de demain, gardons le lien ! » Dans une campagne digitale, actuellement en ligne, l’association professionnelle Lévénement (92 agences) pousse un cri du cœur. Ce secteur, sonné par le déferlement de quatre vagues successives de covid, veut cette fois rester debout, coûte que coûte. De début décembre à mi-janvier, le raz-de-marée Omicron a entrainé l’annulation systématique des événements, avec quelques rares exceptions comme le CES de Las Vegas. L’Unimev (Union française des métiers de l’événement) comptabilisait, rien que pour janvier, 130 événements annulés dans le secteur des foires, salons, congrès, événements d’entreprises et sportifs, ainsi qu’« une perte de chiffre d’affaires de l’ordre d’1 milliard d’euros… » Mais les acteurs de l’événementiel ont une peur de bleue de revivre le black-out total des deux premiers confinements (lire p.6). En réalité, l’éclaircie semble proche : d’abord parce que le pic de contamination est sur le point d’être atteint. Ensuite, parce que l’événementiel bénéficie de vents porteurs liés à l’élection présidentielle : les meetings électoraux mobilisent les acteurs du secteur et leur offrent une belle vitrine. Tout comme Jean-Luc Mélenchon avait marqué les esprits avec son hologramme lors de la présidentielle de 2017, et fait des émules dans l’événementiel, ses innovations dévoilées lors du meeting de Nantes (dispositif olfactif et immersif avec 200 mètres d’écrans) peuvent inspirer et donner un coup de boost au secteur.

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