Audiovisuel
Du 23 juillet au 8 août, le groupe audiovisuel public diffusera sur ses différentes antennes l’intégralité des Jeux olympiques de Tokyo. Audiences garanties malgré les contraintes sanitaires, à trois ans de Paris 2024.

Plus de 650 heures de programmes, et même 3 600 heures sur le digital. À l’occasion des Jeux olympiques de Tokyo, qui se dérouleront du 23 juillet au 8 août prochains, le groupe France Télévisions se mobilise à tous les étages pour ces jeux inédits. Reportée d’un an pour cause de covid, cette XXXIIe olympiade sera aussi sans précédent de par les conditions dans lesquelles elle se déroulera. Cette année, pas de public étranger ; la présence ou non des locaux doit être tranchée en juin. « Il y aura forcément moins d’ambiance, reconnaît Laurent-Éric Le Lay, directeur des sports à France Télévisions. Mais dans le contexte actuel, le public est habitué à voir des tribunes vides. »

Cœur éditorial à Tokyo

La crise sanitaire pousse également le groupe audiovisuel public à revoir ses conditions de production et de réalisation. Une partie sera réalisée depuis Paris, même si près de 180 personnes seront tout de même dépêchées sur place. Parmi elles, 31 journalistes de la direction des sports et 33 consultants [lire encadré]. « Le cœur éditorial de notre dispositif sera à Tokyo. C’est essentiel que le commentaire se fasse là-bas pour avoir une retransmission des jeux la plus pertinente possible », insiste le patron des sports.

Décalage horaire oblige, les épreuves se dérouleront de minuit à 16h, heure de Paris, et seront diffusées sur France 2, France 3, France 4 pour les sports collectifs, et en intégralité sur France.tv (50 disciplines, 339 épreuves). Chaque jour, France 2 rediffusera les meilleurs moments de 16h à 17h30, puis un magazine des JO prendra le relais jusqu’à 18h30. Celui-ci sera présenté par Laurent Luyat, qui prendra place au cœur d’un plateau virtuel plongé dans la baie de Tokyo.

Top départ pour les Jeux de Paris

En 2016, lors des Jeux olympiques de Rio, le décalage horaire, qui était cette fois-ci dans l’autre sens, n’avait pas empêché France Télévisions de cumuler une audience de 40 millions de téléspectateurs sur ses antennes durant les deux semaines de compétition. « Ce sera de beaux Jeux quoi qu’il arrive, on s’adapte », assure Laurent-Éric Le Lay.

Au-delà des Jeux olympiques de Tokyo, Paris 2024 est dans toutes les têtes, à commencer par celles des dirigeants du groupe France Télévisions, qui a cassé sa tirelire pour s’offrir ces Jeux tant attendus. « À France Télévisions, nous voyons les Jeux de Tokyo comme un top départ pour les Jeux de Paris. Pendant trois ans, nous aurons un ensemble de rendez-vous pour raconter Paris 2024, la préparation des athlètes, les installations… », se projette Laurent-Éric Le Lay. Après Tokyo, le marathon va pouvoir commencer.

Des consultants pour suivre les Jeux

Pour couvrir les JO, le groupe s’est entouré de consultants de choix. Passionné de culture nipponne et ceinture noire de judo, le chef étoilé Thierry Marx commentera la cérémonie d’ouverture le 23 juillet aux côtés d'Églantine Éméyé et d'Alexandre Boyon. Parmi les autres consultants de France Télévisions, la basketteuse Céline Dumerc, le rugbyman Vincent Clerc, la surfeuse Justine Dupont ou encore le nageur Yannick Agnel.

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