Édito

[Edito] Même si la progression du chiffre d’affaires était au rendez-vous, le tableau pourrait bien être moins idyllique qu’il n’y parait.

Une divine surprise pour les médias, un bol d’air pour les agences... L’année 2021 –post-covid– s’est affirmée comme celle du rebond pour les agences et les médias selon notre « classement des 500 » réalisé avec Altares, que nous publions aujourd’hui. Ce ranking se base toujours sur le chiffre d’affaires (CA) de l’année précédente, et 2021 s’est donc révélée un bon cru pour les acteurs de notre secteur. Ainsi 81% des agences affichent un CA en croissance contre 63% en 2019. Mais si la progression du chiffre d’affaires était au rendez-vous, le tableau est moins idyllique qu’il n’y parait. D’abord le chiffre d’affaires global des agences a décroché de 20% par rapport à l’avant-pandémie. Et surtout la rentabilité des agences est en chute libre si on la compare à avant 2020 : - 84 %. Côté médias, la rentabilité était davantage au rendez-vous en 2021. Si les entreprises de notre secteur ont aussi bénéficié de vents porteurs au 1er semestre 2022, après cela commence à se gâter. Les médias par exemple subissent de plein fouet la forte hausse du prix du papier qui obère leurs comptes. Enfin agences comme médias n’ont aucune visibilité pour 2023, une année qui risque de démarrer dans un contexte persistant de guerre et d’inflation.

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