Making Of

Transavia lance sa première campagne en TV avec son agence Marcel. En plus d’y rappeler sa raison d’être, la compagnie low cost souhaite s’adresser à tous ceux qui ont une bonne raison de voyager. Embarquement immédiat dans les coulisses du tournage.

La vague du covid passée, la compagnie aérienne Transavia met toutes ses chances de côté pour rameuter le chaland. Aidée de son agence Marcel, elle sort une nouvelle campagne de marque avec une signature actée avant la pandémie : « Les destinations qui vous sont chères, moins chères », pour la première fois en TV. Malgré son image de compagnie low cost, Transavia (groupe Air France) souhaite rappeler son identité légère et proche du consommateur. En plus de sa raison d’être, la compagnie fait une petite piqûre de rappel des destinations qu’elle propose en Europe, à petits prix. « Transavia s’adresse à des gens qui voyagent peu, une à deux fois par an, mais ce sont des voyages importants, d’où la signature », explique Joseph Rozier, concepteur-rédacteur chez Marcel.

Ainsi, la compagnie embarque le téléspectateur vers trois destinations, la Suède, la Croatie et la Camargue, déclinées en trois films de 20 secondes chacune. Avec des raisons de voyager différentes, que ce soit pour retrouver un fils en Erasmus, pour célébrer un EVJF entre copines ou partir en famille. Des cartes postales, à la limite du sans intérêt aux premiers abords, mais qui mettent toutes en scène un plot twist final. En effet, la famille parfaite en partance pour la Camargue saisit en réalité la première occasion pour laisser les enfants aux grands-parents, l’EVJF qui démarre sur les chapeaux de roues s’arrête pour passer un appel à bébé. « Ces surprises finales viennent casser les idées reçues et servent à démontrer le côté humoristique et humain de Transavia », intervient le directeur artistique de l’agence, Théophile Robaglia.

Humour scandinave

Ce côté comique a été capté par le réalisateur danois Peter Harton, qui apporte une réelle esthétique aux images avec des couleurs saturées. L’autre personnage important dans ce casting est la voix off.Celle de Christian Hecq, acteur et metteur en scène émérite. « Nous avons passé un brief à l’agence de production Prodigious pour trouver la voix parfaite avec diverses références comme Guillaume Gallienne, Édouard Baer. À la manière d’un Vaudeville, cette voix dédramatise la situation de par sa nonchalance », ajoute le directeur artistique.

Le tournage s’est passé en deux temps : une première journée sur le tarmac d’Orly et trois jours à Barcelone. À Orly, un avion Transavia a été spécialement affrété pour l’équipe Marcel. Une première pour l’agence. « C’était un vrai challenge de tourner dans un avion, il a fallu obtenir pas mal d’autorisations avant de se lancer, et malheureusement quelques jours avant la guerre en Ukraine venait d’éclater », raconte Joseph Rozier. Une fois sur place, l’équipe a dû faire face à d’autres problématiques : « Une fois les acteurs prêts, nous devions prendre une navette pour aller dans l’avion et là nous nous sommes rendu compte du petit espace pour filmer, de lumières assez ternes… poursuit-il. Nous avons essayé d’être le plus efficace en peu de temps car l’avion reprenait du service deux heures plus tôt. » À Barcelone, l’ambiance est plus détendue. « Ce qui se passe en Espagne reste en Espagne », plaisante le duo créatif avant de reprendre : « Tout le monde était professionnel. L’un des enfants du film “Camargue” était tellement sérieux qu’il recardait son camarade sur le plateau ! Ça ne nous étonnerait pas de le voir prochainement à l’écran. »

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