Making of

Rosa Paris a été choisie pour réaliser la toute première campagne de Grand Frais, diffusée depuis le 1er mai. Stratégies était à Blois pour la première journée de tournage.

C’est à quelques kilomètres de la gare, dans une grande zone industrielle, que le Grand Frais de Blois est installé. Comme toutes les infrastructures de l’enseigne, créée à l’origine en 1992 dans la région lyonnaise, il est impossible de passer à côté en raison de son imposante taille. À l’intérieur, chaque produit est aligné de façon quasi parfaite. Des simples conserves au yaourt, rien n’est laissé au hasard. La boîte de production Birth ainsi que le réalisateur argentin Augusto Gimenez Zapiola et son équipe sont arrivés la veille pour faire les installations.

Ce Grand Frais en particulier a été choisi pour des raisons techniques, explique un porte-parole de l'enseigne : « C’est un magasin qui n’est pas trop éloigné de Paris et qui a les dernières nouveautés. Notre but est de raconter l’expérience Grand Frais à travers un film humoristique qui donne faim ! Nous avons fermé un jour et demi exprès pour l’occasion. » Pour le tout premier spot de l’enseigne, une équipe d’une cinquantaine de personnes, trois comédiens et une trentaine de figurants sont mobilisés pour ce projet. « Il nous a fallu deux semaines pour trouver nos personnages. On a eu un casting de 150 personnes et des auditions à Paris, Londres, et même Buenos Aires », précise Tristan Beraud, producteur pour la boîte de production Birth.

Grand froid

Aux alentours de 10 heures, le tournage prend environ une heure de retard. Deux séquences sont enregistrées depuis 5 h 30. Sur place, c’est une ambiance multiculturelle qui règne entre l’espagnol, le français et l’anglais. « On a choisi Augusto Gimenez Zapiola car c’est un réalisateur argentin iconique. Il est très drôle et sait comment mettre en scène même s’il ne parle pas français », explique Tristan Beraud. Pendant les « silencio por favor » et les « accion » de l’équipe, les créatifs sont assis avec des plaids et couvertures à cause du froid qui règne dans le magasin et scrutent attentivement chaque scène. Un petit chauffage est même installé dans un bureau caché dans l’enseigne. De leur côté, les trois protagonistes, deux Français et un Anglais, sont un clin d’œil au trio de la saga Very Bad Trip. Vêtus de chemises légères même en extérieur, ils s'équipent rapidement de grosses doudounes et de bouilloires dès que la caméra s’arrête de filmer. « Le but est de pouvoir représenter un client toute saison, d’où ce choix vestimentaire », explique Nicolas Gadesaude, directeur de création chez Rosa Paris, l'agence sélectionnée suite à une compétition orchestrée par VT Scan et qui a opposé Buzzman, VMLY & R, 87 Seconds. Dans cette séquence, les acteurs tiennent dans leur main des sacs remplis de divers produits Grand Frais, et se promènent au milieu d’un rayon à la recherche de la prochaine denrée à acheter. Pour mettre un peu d’entrain dans leur jeu, l’un d’entre eux s’amuse à parler en faisant des blagues. « Je crois que la Joconde est par ici », plaisante-t-il.

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Contrepied

Après plusieurs allers-retours pendant la même scène, les comédiens sont de plus en plus à l’aise, si bien que l’un des sacs en carton se casse. Après une heure à filmer la même scène, l’équipe s’installe dehors pour tourner la séquence de fin du spot où le trio sort du magasin le sourire aux lèvres. Même si le soleil est au rendez-vous et presque aveuglant, c’est pourtant un vent frais qui les attend. « On veut vraiment créer de la joie et de la légèreté, surtout par les temps dans lesquels on vit. Ce spot a pour vocation de montrer qu’on peut se faire plaisir en choisissant ses produits, il a un aspect gourmand, et c’est aussi un contrepied par rapport à la livraison des courses qui se popularise de plus en plus », confie Gilles Fichteberg, cofondateur et directeur de la création de Rosa Paris.

Bonne ambiance

13 heures, c’est la pause déjeuner. Pendant le repas avec l’équipe créative, Tristan Beraud vient échanger au sujet d’une scène à supprimer. « On est à environ deux heures de retard, et on pense retirer le passage de la caisse. » Elle sera finalement gardée au montage. À la fin de sa pause, Andrian, l’un des acteurs du trio, prend le temps d’échanger quelques mots après une courte sieste. « Je suis vraiment content d’être là, c’est ma cinquième publicité et on s’occupe bien de nous. » « La barrière de la langue avec le réalisateur n’est pas un problème, ajoute-t-il. Je dirai même que c’est un avantage puisqu’il va prendre le temps de choisir ses mots et de bien décrire ce qu’il attend. » Le tournage reprend à 14 h 30 et les acteurs jouent la scène d’entrée dans l’enseigne. Chaque séquence est filmée au moins une vingtaine de fois, et les créatifs s’amusent à faire des jeux de mots entre les prises sur le thème du jour : « on n’est pas des gens bons », « maintenant faut filer », etc. L’après-midi avance, une prise en particulier est refaite plus longtemps que les autres. Deux des protagonistes tournent la même scène où ils font glisser des amandes dans un sachet, le regard subjugué. « On fait jouer les deux acteurs au cas où on verrait l’un plus que l’autre. Mieux vaut avoir plus que pas assez », justifie le directeur de création. Une idée bien pensée, puisque durant les quatre jours de montage, c'est ce constat qui a été fait. Sur un fond «feel good» de 45 secondes, Rosa Paris a offert à Grand Frais l’occasion de faire son entrée en musique et avec humour le 1er mai dernier.

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