Talent à suivre

Après une carrière dans le journalisme, Sabina Socol décide de devenir créatrice de contenu et d’embrasser sa passion pour la mode en créant sa propre marque : Pujka.

Grazia, Elle, GQ sont quelques médias parmi tant d’autres qui ont vu passer Sabina Socol. La créatrice de contenu d'origine roumaine a passé beaucoup de temps sur les bancs de l’école avant d’arriver dans le journalisme : « J’ai fait du droit, puis des études littéraires, une licence de communication orientée art, un master de journalisme et un master de communication à la Sorbonne », explique-t-elle. Passionnée depuis toujours par la mode et « la fabrication d’image », –ce qu’elle faisait par le biais de la photo argentique–, elle a longtemps partagé ses inspirations sur ses blogs qui « marchaient pas mal ». Grâce à son côté « geek », Sabina Socol réalise un stage pour le magazine Elle dans le pôle digital en 2009. « Je n’aurais pas pensé me retrouver à ce poste, car c’était un milieu hors de ma portée. » C’est à partir de ce moment que le monde de la mode lui ouvre de nombreuses portes.

Après avoir jonglé entre les médias avec sa vie de pigiste, Sabina Socol décroche un job en tant que social editor pour L'Officiel. Son but est de trouver du contenu pour les réseaux sociaux, ce qu’elle fait déjà de son côté avec sa page Instagram qui a ce moment-là atteint entre 50000 et 60000 abonnés. « Je faisais des petits partenariats à l’époque, mais je postais moins, car j’avais mon travail à plein temps. À un moment, je me suis dit que ce que je faisais chez L’Officiel, je pouvais le faire pour moi-même et j’ai décidé de me lancer de manière plus durable sur Instagram. »

Très rapidement, la créatrice de contenu connaît une sorte « d’effet boule de neige » en ayant plus de visibilité par les médias qui l’ont mise en avant, mais aussi grâce à la régularité de ses posts. Pour cette fanatique de mode, il est dès lors évident de poser ses propres valises en créant sa marque : Pujka. Si le nom rappelle des sonorités d’Europe de l’Est, il s’agit en fait d’un « jeu de cartes inventé par un ami. J’aimais bien jouer sur ce mot qui n’a finalement pas de signification. »

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En septembre 2020, l’influenceuse commence à réfléchir aux premières collections et à la charte graphique pour lancer officiellement Pujka en juin 2021. « Je collectionne beaucoup de choses, dont des pièces vintages, et je pense que je suis aussi suivie pour mon look. C’est pourquoi j’avais cette envie de proposer ma propre ligne haut de gamme qui correspond à mon style. Je travaille par coup de cœur, j’ai grandi dans les années 1990, et je suis inspirée par des marques comme Prada, Miu Miu, Céline, toute cette mouvance citadine, avec ce côté nostalgique de femmes qui s’assument. »

Sabina Socol est un couteau suisse, regroupant les casquettes de créatrice de contenu, cheffe d’entreprise et directrice artistique. Dans cette nouvelle expérience avec Pujka, elle insiste sur l’importance d’être bien entourée, mais aussi d’avoir une communauté très présente et avec qui elle échange. L’influenceuse prévoit de continuer à développer sa marque en proposant « des collections fournies, et pourquoi pas un jour une boutique », tout en se consacrant à Instagram en proposant du contenu « encore plus fidèle » à elle-même.

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