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C'est lui qui exploite le potentiel des réseaux sociaux afin de prospecter et d'acquérir de nouveaux clients. Une expertise à laquelle les marques vont de plus en plus faire appel pour développer leur stratégie marketing sur les plateformes sociales.

Avec 4,62 milliards d’utilisateurs actifs sur réseaux sociaux dans le monde, 52,6 millions en France, selon le Digital Report 2022 de We Are Social et Hootsuite, les plateformes sociales ont un potentiel énorme pour les marques, que ce soit pour accroître leur visibilité, augmenter les interactions avec les utilisateurs et générer des ventes. Elles font désormais du social commerce (rencontre des réseaux sociaux et de l'e-commerce) une stratégie marketing, ce qui nécessite des compétences adéquates, comme celles du social seller, auquel elles font de plus en plus appel.

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Le social seller se définit comme un commercial expert des réseaux sociaux. Souvent associé à une double fonction en marketing (digital marketing / responsable marketing), il travaille le plus souvent au sein de l’équipe marketing (et ventes selon l’organisation). Sa mission principale est d’exploiter le potentiel des réseaux sociaux afin de prospecter et acquérir de nouveaux leads (clients potentiels), et définir une stratégie. Elle nécessite une connaissance de la vente et du marketing, mais également la maîtrise de l’environnement web, et plus particulièrement, de l’outil « réseaux sociaux », des solutions digitales et des activités de veille stratégiques.

Le social seller réalise des veilles régulières sur les informations (publications, vidéos…) laissées par les clients ou prospects. Ces informations sur leurs habitudes de consommation et/ou centres d’intérêts vont ensuite pouvoir être analysées et servir pour mieux cibler les leads et/ou adresser à son audience des contenus plus personnalisés et à valeur ajoutée.

Il est aussi le garant du community management, en assurant la création et la diffusion du contenu sur les plateformes sociales, ainsi que le suivi de l’e-reputation de l’entreprise. En effet, le développement des approches pour attirer le flux de leads, la gestion de leur conversion ou encore le suivi et l’analyse des performances font partie de ses fonctions, inscrites dans une stratégie marketing développée sur les réseaux sociaux.

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« Le social seller est à la confluence de plusieurs expertises, du social listening (exploitation des réseaux sociaux pour améliorer sa réputation), de la technique de paramétrage de la campagne, du consultant d’influence, du data analyst et du social media manager. L’environnement devient tellement concurrentiel que les entreprises doivent donc être accompagnées de profils qui sont à la fois experts dans le social selling et capables d’identifier et réunir les expertises complémentaires nécessaires au déploiement d’une stratégie ou d’une campagne. C’est un métier en devenir, il tend à s’implanter chez les annonceurs », estime Nolwenn Roux, directrice du pôle social media et influence de l’agence Monet + Associés.

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