Emploi

La vague de licenciements dans la tech mondiale s'accentue, avec l'annonce de la suppression de 10 000 postes supplémentaires chez Meta. Depuis plus de six mois, les licenciements s'accumulent.

A l'image du géant des réseaux sociaux Meta qui a annoncé, le 14 mars, la suppression de 10 000 postes supplémentaires, la vague des licenciements s'accentue, début 2023, parmi les grandes firmes mondiales des nouvelles technologies. Retour sur toutes ces annonces.

Meta

Maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, Meta a annoncé le 14 mars la suppression de 10 000 postes supplémentaires, après une première vague de 11 000 licenciements début novembre. Le géant californien va, en outre, faire disparaître de son organigramme 5 000 postes actuellement non occupés, pour lequel il n'y aura pas de recrutement. Meta qui comptait environ 86 500 employés fin 2022, veut «améliorer ses performances financières dans un environnement difficile» afin de «mener à bien notre vision de long terme», a expliqué son PDG Mark Zuckerberg.

Alphabet

Alphabet, maison mère de Google et YouTube, a annoncé le 20 janvier la suppression d'environ 12 000 postes dans le monde, soit un peu plus de 6% de ses 187 000 employés. Sundar Pichai, patron d'Alphabet, a estimé dans un courriel adressé à ses employés que la conjoncture contraignait son groupe à réduire ses effectifs, après deux années de «croissance spectaculaire» où il avait beaucoup embauché.

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Microsoft

Le géant informatique américain Microsoft, invoquant l'incertitude économique et les changements de priorités de ses clients, a annoncé le 18 janvier qu'il allait licencier environ 10 000 employés d'ici fin mars, soit un peu moins de 5% de ses 221 000 employés. La firme de Redmond (Etat de Washington) avait déjà procédé à deux séries de licenciements : une en juillet 2022, qui portait sur moins de 1% des effectifs, et une deuxième en octobre, qui visait moins de 1 000 personnes.

Amazon

Le géant du commerce en ligne Amazon a annoncé le 5 janvier qu'il allait supprimer «un peu plus de 18 000» emplois dans le monde, y compris en Europe. Le plan de licenciements doit concerner principalement les magasins gérés par le groupe et les ressources humaines. Le groupe avait recruté à tour de bras pendant la pandémie de Covid-19 pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi ses effectifs mondiaux entre début 2020 et début 2022. Il comptait fin septembre 1,54 million d'employés.

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Twitter

A peine racheté par Elon Musk, Twitter a entamé, début novembre 2022, une vague de licenciements massifs, remerciant abruptement la moitié de ses 7 500 employés. Depuis fin octobre, entre plans sociaux, mises à pied et démissions, la société ne compte plus que 2 000 employés, indiquait fin février le New York Times.

Snapchat

Evan Spiegel, le patron de Snap, maison mère de la populaire application de messagerie Snapchat, a annoncé en août 2022 une restructuration conduisant à la suppression d'environ 20% des effectifs, soit plus de 1 200 employés. Snapchat, qui compte un nombre croissant d'utilisateurs (375 millions quotidiens), est malgré tout en difficultés. Snap a vu son chiffre d'affaires augmenter de seulement 12% en 2022 (plus faible croissance annuelle de l'entreprise californienne depuis son entrée en Bourse, il y a près de six ans) et ses pertes nettes tripler à 1,43 milliard de dollars.

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