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Avec 91 000 visiteurs en chair et en os cette année, VivaTech signe un retour en force avec quelques absents. Entre Web3, développement durable et autre, voici une sélection de ce qu’il faut retenir de cette édition. 

- L'écologie prend plus de place

Même si beaucoup des start-up présentes continuent de promouvoir des modes de vie dispendieux, de plus en plus de jeunes pousses - moins sexy - veulent trancher la question écologique de front, par un minimum de sobriété. Nota Climat, par exemple, veut devenir le Yuka de l’écologie en notant les entreprises dans une seule application et aider les citoyens à choisir. Airthium développe une nouvelle génération de pompes à chaleur. Ou encore Mycoworks, start-up américaine du pavillon LVMH, qui produit du cuir végétal à base de mycélium, un organisme vivant, pour éviter le cuir animal. 

- Web3 : la sortie Binance 

L’une des stars du salon était cette année « CZ », Changpeng Zhao, le patron de Binance. La plateforme crypto est en plein développement en France. Son dialogue avec Vitalik Buterin, cofondateur d’Ethereum, autre spécialiste du secteur, a fait salle comble. Interrogés par Maurice Lévy, tous deux ont partagé leur vision de leur industrie qui vient de connaître son premier krach et de l’avenir. Web3, place des gouvernements et d’acteurs comme ceux qu’ils dirigent dans la gestion des monnaies, décentralisation de l’économie… De nombreux sujets ont été abordés. 

- Les absents de la tech 

Cette année, pas de Mark Zuckerberg - pourtant bien présent sur les sujets de Web3 avec le métavers - , de Tim Cook ou de Sundar Pichai à VivaTech : les patrons des Gafa n’ont pas pris la parole dans le cadre du salon. De là à mettre cette absence en parallèle avec la crise que traverse actuellement la tech mondiale, il n'y a qu’un pas. Le contexte (guerre en Ukraine, pénurie de composants électroniques, inflation…) a notamment conduit, dernièrement, à plusieurs chutes de titres en Bourse. En revanche, Evan Spiegel, cofondateur de Snapchat, ou Ryan Roslansky, patron de LinkedIn, sont intervenus à VivaTech.

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- SOS juridique 

Pour la première année, le Conseil national des barreaux était présent sur place. Au menu : des entretiens gratuits de vingt minutes pour les entrepreneurs avec un avocat. « Trop souvent le droit est vu comme un coût au départ, et les créateurs d'entreprises ne consultent un avocat que plus tard lorsque survient un problème », explique Marion Couffignal, avocate et responsable des relations avec les entreprises pour le Conseil. Elle pointe les lacunes juridiques des entrepreneurs et soutient que le droit est aussi moteur de croissance pour les entreprises, quand il est pris en amont. 

- Et l’avenir ? 

A VivaTech, il y a les entreprises qui innovent pour demain, et celles qui s'occupent d'après-demain. On peut citer par exemple Sweetch Energy, ​​émanation rennaise de projets du CNRS qui cherche à récupérer l’énergie osmotique (le fait que l’eau passe d’un milieu à un autre plus concentré) pour créer de l’électricité à partir de centrales basées dans les estuaires. Objectif : un prototype d’ici à 2024 sur le Rhône. Ou encore celles qui s’attachent à la mobilité, très présentes cette année. Que ce soit avec les plus connues et technologiques avec Renault et Audi, ou les plus astucieuses comme ​​​​GoRolloe, qui permet de dépolluer l’air en roulant à vélo. 

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