Télécoms
En déposant le 31 janvier un recours auprès d'un tribunal de Washington, Xiaomi entend sortir de la liste noire sur laquelle Donald Trump l'avait placé.

Le fabricant chinois de téléphones Xiaomi a annoncé dimanche 31 janvier le recours auprès d'un tribunal de la capitale américaine Washington pour contester et faire annuler son placement sur liste noire par l'ancienne administration Trump.

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«La société a intenté une action au Tribunal de District des États-Unis du District de Columbia contre le ministère de la Défense et le ministère du Trésor des États-Unis le 29 janvier 2021», a indiqué Xiaomi dans un communiqué.

Elle «estime que la décision d'inclure la société en tant que "Compagnie militaire communiste chinoise" (...) était incorrecte et a privé la société d'une procédure régulière».

Elle ajoute que pour protéger les intérêts de ses utilisateurs, partenaires, employés et actionnaires, elle a plaidé «pour que la décision soit déclarée illégale et qu'elle soit annulée».

A six jours seulement de la fin du mandat de Donald Trump, l'administration américaine avait fait une série d'annonces visant le fabricant chinois de smartphones Xiaomi, mais également la populaire plateforme de vidéos TikTok et le géant pétrolier CNOOC.

Neuf entreprises chinoises sur liste noire

Cette mesure était l'ultime concrétisation de quatre ans de tensions diplomatiques entre Pékin et Washington sous la présidence de Donald Trump.

Xiaomi, qui a dépassé Apple en devenant en 2020 le troisième fabricant mondial de smartphones, est l'une des neuf entreprises chinoises à figurer sur cette liste noire.

L'administration Trump l'a accusée de liens avec l'armée chinoise. Cette mesure signifie que les investisseurs américains ne peuvent pas acheter de titres Xiaomi et devront même s'en défaire. L'action de Xiaomi avait plongé à la Bourse de Hong Kong.

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