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L’industrie du sexe ne connaît pas la crise, mais le genre érotique était en redressement judiciaire. Dans la lignée de l’empowerment féminin, porté par le succès de Cinquante Nuances de Grey puis par les podcasts, il renoue avec un nouveau public : celui des femmes et des jeunes.
Il fut un temps, pas si lointain, où l’érotisme sortait du cercle intime pour s’afficher dans la mode, l’art, la chanson… Très vite, les paroles de « Je t’aime… moi non » susurrées par Jane Birkin raisonnent : « Tu es la vague, moi l’île nue, tu vas et tu viens entre mes reins ». Une ode au plaisir qui ferait rougir les plus pudiques. Parce que c’est bien ça l’érotisme, une « description et exaltation par la littérature, l’art, le cinéma, etc., de l’amour sensuel, de la sexualité », rappelle le Larousse. Qu’il soit solitaire ou à plusieurs, le plaisir se vit. La sexothérapeute et fondatrice du compte Instagram @mercibeaucul, Léa, donne une définition plus exhaustive : « C’est le fait de donner envie à quelqu’un sans lui donner ce qu’il veut. Ce moment de latence permet toute une créativité qui va autour de l’acte sexuel et élargit l’acte sexuel à plus que des corps. L’érotisme joue sur le rapport au désir